LA SUGGESTION

 

Suggérer, c'est admettre que l'inconscient dirige toutes les fonctions propres à l'humain. Autrement dit, que l'inconscient avale et digère tout ce que nous lui suggérons. La suggestion peut dés lors contribuer à vaincre une maladie ou stopper une hémorragie, procurer de la joie ou de la tristesse.

Considérons à ce sujet un exemple banal. Vous confier à une de vos relation un souci qui vous préoccupe. Inévitablement, à son insu, la personne vous suggestionnera par sa réponse, qui peut-être de deux ordres si elle n'est pas indifférente. Vous lui dites « en ce moment je ne vais pas bien »

Réponse et suggestion négative « cela se voit, tu devrais te soigner »

Réponse et suggestion positive « cela arrive à tout le monde » ou « c'est passager » ou Dans la vie il y a des hauts et des bas, tu es en bas pour le moment, mais un moment n'est pas éternel, tu vas nécessairement remonter, c'est la loi des cycles, demain est un autre jour.

Une amélioration quelle qu'elle soit, peut toujours débuter par une phrase apparemment banale mais indubitablement positive, car elle véhicule un espoir qui, entretenu, peut s'avérer créateur.

La pièce que vous donnez à un démuni sera de moindre valeur si votre geste ne s'accompagne pas d'une réelle compassion : un sourire par exemple, qui permet à celui qui reçoit de préservé sa dignité humaine.

Vous l'aurez compris, la programmation positive se construit sur des formule suggestives, l'assurance que vous êtes un être unique et merveilleux.

Dans le cadre qui nous intéresse, toute formule suggestive doit impérativement présenter l'objectif visé comme un fait d'ores et déjà établi, car l'acquisition du suggestif repose sur la notion que l'on présente à l'inconscient un événement acquis. Il n'y a pas en la circonstance le moindre conditionnel.

Par ailleurs, n'oublions pas que la volonté ne doit jamais être sollicité. La faire intervenir dans l'autosuggestion produirait le résultat inverse à celui que l'on désir, elle bloquerait la puissance évocatrice mise en mouvement. La formule « je veux » est donc à bannir ;

Toute formulation à cet égard, doit être brève, claire, concise, et ne plus être modifiée dès lors qu'on l'a choisie. Elle requiert des mots simples dépourvus d'ambiguïté. Elle ne doit évidemment pas s'imprégner d'une quelconque évocation négative. Des mot tels que « maladie, souffrance, méchanceté » etc., doivent êtres évités.